Histoires des présidents
C'est le Président Chedly Zouiten qui a donné à l'Espérance ses couleurs "sang et or"
Deux semaines plus tard nouvelle embuche semée par l’autorité de tutelle sur la voie de la création du Club ; une circulaire est envoyée au club lui intimant l’obligation de désigner un membre français parmi son Bureau Directeur. Une éventualité qui allait à l’encontre de l’essence même des principes à l’origine de la création du Club. Mais qu’à cela ne tienne, rien ne pouvait plus arrêter la marche en avant de l’idée de Mohamed Zouaoui, surtout arrivée à un tel stade.
Laaroussi Ben Osmane qui, de par sa profession, avant le plus d’introduction parmi la communauté française, recommanda un certain Montassier, son supérieur hiérarchique.
Ce dernier, français d’origine Espagnole et Secrétaire d’Administration Centrale du Gouvernement, accepta la proposition mais à la seule condition d’être élu président du premier bureau officiel de l’Espérance. Une nouvelle épine dans le pied pour l’esprit des créateurs du club mais ceux-ci feront contre mauvaise fortune bon cœur en désignant, sans trop d’enthousiasme, Montassier au poste de président à la mi décembre 1918.
Un mois plus tard l’accord verbal qui a donné vie au club est confirmé par une autorisation écrite dûment signée par le Premier Ministre de l’époque, Taïeb Jellouli. A partir du 15 janvier 1919 l’Espérance est officiellement créée. Le Premier Bureau Directeur de l’Histoire de l’Espérance avait la composition suivante :
Président : Montassier, Vice Président : Mohamed Hentati, Secrétaire Général : Allala Reguig, Trésorier : Larroussi Ben Osmane, Trésorier adjoint : Hédi Kallel, Assesseurs : Mohamed Zouaoui et Manoubi Nouri.
Suite à une révision de la loi des associations sportives qui levait l’obligation de la présence d’un membre français, le règne de Montassier résistera à peine six mois à la volonté des fondateurs du club d’en faire une association purement musulmane dans toutes ses composantes. Ainsi lors des travaux annuels de la première Assemblée Générale, en été 1919, Mohamed Malki sera élu à la tête du club, un homme qui fera plus tard carrière dans la magistrature en devenant président de la Cour de Cassation.
Mohamed Zouaoui pouvait dès lors être fier d’avoir pris sa revanche sur les unionistes qui l’avaient tourné en dérision à peine deux ans plus tôt.
Ce premier Bureau Directeur exclusivement arabo musulman de l’histoire des associations sportives tunisiennes et le deuxième de l’Espérance était donc composé comme suit : Président : Mohamed Melki, Vice Président : Mohamed Zouaoui et Larroussi Ben Osmane, Secrétaire Général : Chedly Zouiten, Trésorier : Hédi Kallel.
Au delà de cette première historique, ce qu’il faut surtout retenir de ce deuxième bureau de l’histoire de l’Espérance, c’est l’arrivée d’un jeune homme de 18 ans qui entrera à jamais dans la légende du club. Chedly Zouiten. Ce dernier effectuera une ascension fulgurante dans la hiérarchie du club, dont il marquera l’histoire, de par son ingéniosité, son charisme, son sens de l’initiative et l’originalité de ses idées.
Il régnera 34 ans, quarante (en 1923, puis de 1930 à 1963) n’eussent été ses études de chirurgie dentaire qui l’obligèrent, en France, pendant sept ans. C'est lui qui est à l'origine des couleurs « sang et or » du club car à l'origine, les joueurs portaient le vert et blanc. Chedly Zouiten fournit alors qu club les maillots de meilleure qualité du Club Scolaire « Football Club de Tunis » dont il était animateur et qui avait disparu.
Deux semaines plus tard nouvelle embuche semée par l’autorité de tutelle sur la voie de la création du Club ; une circulaire est envoyée au club lui intimant l’obligation de désigner un membre français parmi son Bureau Directeur. Une éventualité qui allait à l’encontre de l’essence même des principes à l’origine de la création du Club. Mais qu’à cela ne tienne, rien ne pouvait plus arrêter la marche en avant de l’idée de Mohamed Zouaoui, surtout arrivée à un tel stade.
Laaroussi Ben Osmane qui, de par sa profession, avant le plus d’introduction parmi la communauté française, recommanda un certain Montassier, son supérieur hiérarchique.
Ce dernier, français d’origine Espagnole et Secrétaire d’Administration Centrale du Gouvernement, accepta la proposition mais à la seule condition d’être élu président du premier bureau officiel de l’Espérance. Une nouvelle épine dans le pied pour l’esprit des créateurs du club mais ceux-ci feront contre mauvaise fortune bon cœur en désignant, sans trop d’enthousiasme, Montassier au poste de président à la mi décembre 1918.
Un mois plus tard l’accord verbal qui a donné vie au club est confirmé par une autorisation écrite dûment signée par le Premier Ministre de l’époque, Taïeb Jellouli. A partir du 15 janvier 1919 l’Espérance est officiellement créée. Le Premier Bureau Directeur de l’Histoire de l’Espérance avait la composition suivante :
Président : Montassier, Vice Président : Mohamed Hentati, Secrétaire Général : Allala Reguig, Trésorier : Larroussi Ben Osmane, Trésorier adjoint : Hédi Kallel, Assesseurs : Mohamed Zouaoui et Manoubi Nouri.
Suite à une révision de la loi des associations sportives qui levait l’obligation de la présence d’un membre français, le règne de Montassier résistera à peine six mois à la volonté des fondateurs du club d’en faire une association purement musulmane dans toutes ses composantes. Ainsi lors des travaux annuels de la première Assemblée Générale, en été 1919, Mohamed Malki sera élu à la tête du club, un homme qui fera plus tard carrière dans la magistrature en devenant président de la Cour de Cassation.
Mohamed Zouaoui pouvait dès lors être fier d’avoir pris sa revanche sur les unionistes qui l’avaient tourné en dérision à peine deux ans plus tôt.
Ce premier Bureau Directeur exclusivement arabo musulman de l’histoire des associations sportives tunisiennes et le deuxième de l’Espérance était donc composé comme suit : Président : Mohamed Melki, Vice Président : Mohamed Zouaoui et Larroussi Ben Osmane, Secrétaire Général : Chedly Zouiten, Trésorier : Hédi Kallel.
Au delà de cette première historique, ce qu’il faut surtout retenir de ce deuxième bureau de l’histoire de l’Espérance, c’est l’arrivée d’un jeune homme de 18 ans qui entrera à jamais dans la légende du club. Chedly Zouiten. Ce dernier effectuera une ascension fulgurante dans la hiérarchie du club, dont il marquera l’histoire, de par son ingéniosité, son charisme, son sens de l’initiative et l’originalité de ses idées.
Il régnera 34 ans, quarante (en 1923, puis de 1930 à 1963) n’eussent été ses études de chirurgie dentaire qui l’obligèrent, en France, pendant sept ans. C'est lui qui est à l'origine des couleurs « sang et or » du club car à l'origine, les joueurs portaient le vert et blanc. Chedly Zouiten fournit alors qu club les maillots de meilleure qualité du Club Scolaire « Football Club de Tunis » dont il était animateur et qui avait disparu.