Le début du décollage
Dans cette vague de tourmentes successives les résultats sportifs de l’équipe pâtissaient de ces événements hostiles. Mais c’est dans l’adversité que l’on se forge un caractère et c'est des joueurs que va surgir la première lueur qui va tracer la voie à une équipe aujourd’hui brillante de mille feux.
Grâce au dévouement de dirigeants omniprésents et paternalistes, grâce au sens du sacrifice de joueurs unis par l’amour de l’Espérance et du football, malgré des différences sociales marquantes, l’équipe va franchir le palier supérieur lors de la saison 1927-1928.
Ces dirigeants exemplaires avaient également des origines différentes, il y avait ceux qui étaient toujours là contre vents et marées, Mohamed Zouaoui, Hédi Kallel et Laroussi Ben Osmane, il y avait aussi ceux qui avaient troqué la casaque de joueurs pour celle de dirigeants, tels les frères Bouderbala, et enfin les Cheikh Nachi, Ridha Kamoun, Mokhtar Ben Abid, Hassan Ben Zakour et autres…
Les valeureux pionniers de l’envol « sang et or » formaient quant à eux un « onze d’or » composé ainsi :
Gardien de but : Mohsen Klibi
Arrières : Taoufik Ben Cheikh, Mohamed Salah Kéfi
Demis : Habib Kahia - Youssef Guellati - Hamadi Ben Ghachem
Attaquants : Ali Ben Saïd – Salem Douiri – Ezzedine Chérif – Saïd Klibi – Jaloul Mghirbi.
Un onze vraiment en or qui permettra à l’Espérance d’obtenir sa première accession de l’histoire de la promotion (2ème série) à la promotion d’honneur.
Mieux encore, sur dix matches disputés l’équipe obtiendra dix victoires inscrivant 28 buts sans en encaisser aucun. Fabuleux !
Il faut dire que la voie avait été balisée par l’équipe « réserve » qui avait obtenu le titre de Champion de Tunis de sa catégorie, récidivant l’année de l’accession de son aînée.
Voici le parcours de cette fabuleuse équipe :
Le 5 Janvier 1928 contre Stade Saint Germain (actuel Ezzahra) (4-0) Arb. Pezzini
Le 22 Avril 1928 contre Italia (2-0)
Le 29 Janvier 1928 contre Stade Vélodrome (2-0) Arb. Candronµ
Le 29 Avril 1928 contre le Football Club du Kram (4-0)
Le 19 Janvier 1928 contre le Stade Calo (3-0) Arb. Samam
Le 13 Mai 1928 contre le Football Club Sioniste Stade Saint Germain (2-0)
Le 8 Avril 1928 contre le Stade Ariana (2-0) Arb. Zammith
Le 13 mai 1928 contre le Club Africain (1-0) Arb : Temam
Le 15 Avril 1928 contre le Stade Jeanne d’Arc (3-0)
Le 20 Mai 1928 contre la Jeunesse Française (5-0)
Une performance extraordinaire et unique en son genre qui permet donc à l’Espérance de rejoindre en Promotion d’Honneur (2ème division) l’Association Sportive de Béja, les Lutins, le Kram Olympique, la Jeunesse d’Hammam-Lif et l’Union Goulettoise.
Cette issue heureuse a failli être compromise chemin faisant, puisqu’après la troisième journée de championnat, le 13 février 1928, la compétition fut interrompue. La raison de cet arrêt est dûe à la sévère agression dont fut victime l’arbitre de la rencontre UST-Sporting Club Ferryvillois (3-3), Guy Tomasset.
Cette interruption prendra fin le 8 avril 1928, après sept semaines, grâce au geste du Résident Général, Lucien Saint. A son retour en Tunisie, le 23 mars 1928, Lucien Saint a autorisé la reprise des rencontres de football suite à l’avis émis par le Comité Supérieur des Sports.
Le Résident Général tenait surtout à jouer l’apaisement en répondant positivement au vœu de tous les sportifs de la Résidence.
Une reprise avec justement le derby Espérance-Club Africain, qui permettra aux « sang et or », victorieux (2-0), de continuer sur la lancée du début tonitruant.
En ces temps là, l’équipe s’entraînait au Stade Saint-Henry, mais dans des conditions difficiles et à un rythme assez léger (deux fois par semaine).
Quant aux réunions, elles se tenaient au 2, Boulevard Bab Benat (Bureau du président du club, maître Mustapha Kaak) pour les travaux du bureau Directeur et au « café de la lyre » pour les commissions sportives.
Grâce au dévouement de dirigeants omniprésents et paternalistes, grâce au sens du sacrifice de joueurs unis par l’amour de l’Espérance et du football, malgré des différences sociales marquantes, l’équipe va franchir le palier supérieur lors de la saison 1927-1928.
Ces dirigeants exemplaires avaient également des origines différentes, il y avait ceux qui étaient toujours là contre vents et marées, Mohamed Zouaoui, Hédi Kallel et Laroussi Ben Osmane, il y avait aussi ceux qui avaient troqué la casaque de joueurs pour celle de dirigeants, tels les frères Bouderbala, et enfin les Cheikh Nachi, Ridha Kamoun, Mokhtar Ben Abid, Hassan Ben Zakour et autres…
Les valeureux pionniers de l’envol « sang et or » formaient quant à eux un « onze d’or » composé ainsi :
Gardien de but : Mohsen Klibi
Arrières : Taoufik Ben Cheikh, Mohamed Salah Kéfi
Demis : Habib Kahia - Youssef Guellati - Hamadi Ben Ghachem
Attaquants : Ali Ben Saïd – Salem Douiri – Ezzedine Chérif – Saïd Klibi – Jaloul Mghirbi.
Un onze vraiment en or qui permettra à l’Espérance d’obtenir sa première accession de l’histoire de la promotion (2ème série) à la promotion d’honneur.
Mieux encore, sur dix matches disputés l’équipe obtiendra dix victoires inscrivant 28 buts sans en encaisser aucun. Fabuleux !
Il faut dire que la voie avait été balisée par l’équipe « réserve » qui avait obtenu le titre de Champion de Tunis de sa catégorie, récidivant l’année de l’accession de son aînée.
Voici le parcours de cette fabuleuse équipe :
Le 5 Janvier 1928 contre Stade Saint Germain (actuel Ezzahra) (4-0) Arb. Pezzini
Le 22 Avril 1928 contre Italia (2-0)
Le 29 Janvier 1928 contre Stade Vélodrome (2-0) Arb. Candronµ
Le 29 Avril 1928 contre le Football Club du Kram (4-0)
Le 19 Janvier 1928 contre le Stade Calo (3-0) Arb. Samam
Le 13 Mai 1928 contre le Football Club Sioniste Stade Saint Germain (2-0)
Le 8 Avril 1928 contre le Stade Ariana (2-0) Arb. Zammith
Le 13 mai 1928 contre le Club Africain (1-0) Arb : Temam
Le 15 Avril 1928 contre le Stade Jeanne d’Arc (3-0)
Le 20 Mai 1928 contre la Jeunesse Française (5-0)
Une performance extraordinaire et unique en son genre qui permet donc à l’Espérance de rejoindre en Promotion d’Honneur (2ème division) l’Association Sportive de Béja, les Lutins, le Kram Olympique, la Jeunesse d’Hammam-Lif et l’Union Goulettoise.
Cette issue heureuse a failli être compromise chemin faisant, puisqu’après la troisième journée de championnat, le 13 février 1928, la compétition fut interrompue. La raison de cet arrêt est dûe à la sévère agression dont fut victime l’arbitre de la rencontre UST-Sporting Club Ferryvillois (3-3), Guy Tomasset.
Cette interruption prendra fin le 8 avril 1928, après sept semaines, grâce au geste du Résident Général, Lucien Saint. A son retour en Tunisie, le 23 mars 1928, Lucien Saint a autorisé la reprise des rencontres de football suite à l’avis émis par le Comité Supérieur des Sports.
Le Résident Général tenait surtout à jouer l’apaisement en répondant positivement au vœu de tous les sportifs de la Résidence.
Une reprise avec justement le derby Espérance-Club Africain, qui permettra aux « sang et or », victorieux (2-0), de continuer sur la lancée du début tonitruant.
En ces temps là, l’équipe s’entraînait au Stade Saint-Henry, mais dans des conditions difficiles et à un rythme assez léger (deux fois par semaine).
Quant aux réunions, elles se tenaient au 2, Boulevard Bab Benat (Bureau du président du club, maître Mustapha Kaak) pour les travaux du bureau Directeur et au « café de la lyre » pour les commissions sportives.