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    Naissance d'un géant

    jaiden yugi
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    مُساهمة من طرف jaiden yugi الأحد سبتمبر 20, 2009 11:55 am

    Naissance d'un géant

    1941/42,
    l'Espérance remporte son premier Championnat.
    Dans la foulée elle écrase la J.S.A.G.U.G.R. (11-0) et s’impose devant le C.A. (1-0) le 9 Mars 1941 et s’ouvre ainsi les portes du Critérium Nord Africain où elle représentera la Tunisie. L’Espérance reçoit à Tunis comme premier adversaire l’A.S. Bonoise qu’elle étrilla (3-0). Les trois buts furent inscrits par Zouhir sur un corner de Kacem, Mabrouk sur service de Mahjoub et à nouveau Zouhir suite à un travail déconcertant de Mabrouk.

    Mais une défaite (0-2) le 25 Mai 1941 face aux Algériens de l’A.S.M. Oran barrera la route de la finale devant les « sang et or ».
    Cette année faste n’aura donc finalement rien apporté à l’Espérance car le championnat était suspendu et les critériums n’étaient pas encore nés.
    La saison 1941-42 va marquer le retour de la compétition nationale à ses droits et donner l’occasion à Draoua et consorts d’obtenir la juste récompense à leur talent puisqu’ils finiront champions.

    Dès le premier match le ton est donné, le Portland Football Club de Bizerte s’incline (2-1) sous la pression des deux Moncef, Zouhir et Klibi, de Taïeb Belhaj Ali et du Déjà célèbre Draoua.

    Une semaine auparavant, soit le dimanche 28 Septembre 1941, l’Espérance avait remporté la Coupe de la Solidarité en dominant, sous la conduite de Draoua, l’A.S. Française (2-0).

    Deux mois plus tard, la grande confrontation en huitième de finale de la Coupe de Tunisie entre l’Espérance et le Club Africain tourne à l’avantage des « sang et or » (2-0). Mabrouk puis Taïeb, sur service de Zouhir, avaient acquis cette précieuse victoire que Laroussi, héros du match, saura préserver jusqu’au coup de sifflet final.

    Ayant le vent en poupe, rien ne semblait arrêter cette formidable machine « d’or et de sang ». L’A.S Française à nouveau battue (2-0) puis l’U.S. de Ferryville qui subira le même sort (2-0), en firent l’amère constatation.

    Pourtant c’est cette dernière victoire qui empêchera l’Espérance de décrocher le doublé et donc sa deuxième Coupe en trois ans.
    En effet, le dimanche suivant les « sang et or » retrouvent les Ferryvillois en quart de finale de la Coupe.
    Et suite au succès obtenu en championnat les joueurs espérantistes abordent ce match avec confiance après le succès obtenu en championnat et qui avait vu Mouldi ouvrir le score sur un coup franc magistral des 35 mètres avant de tirer un penalty sur le portier Azoppardi.

    Et malgré l’absence de Laroussi, souffrant et qui avait lui aussi arrêté en penalty lors du match victorieux, la certitude s’accrut dans le camp « sang et or » quand d’entrée Mabrouk récupère un ballon perdu et met Zouhir sur orbite pour l’ouverture du score. Mais Montella ne tardera pas à obliger Ben Turkia, le remplaçant de Laroussi, à aller chercher le cuir au fond de ses filets avant que Scarpéro n’enfonce le clou sur corner.

    Toutes les tentatives des Espérantistes de revenir dans le match demeurèrent vaines car leur attaque ne sut jamais prendre en défaut une curieuse innovation défensive qu’on appellera vingt ans plus tard… la défense en ligne.
    Déçue mais nullement découragée, l’Espérance reprendra sa marche en avant en championnat, la Française de Rades (4-0), L’avant-garde (3-0), l’U.S. Béja (5-1), le Club Africain (4-2) et l’U.S.F. (1-0) furent accrochés au tableau de chasse.

    Champion inaccessible et invaincu de sa poule (Nord) l’Espérance affronte le C.S. du Gabès champion du Centre-Sud au détriment de l’E.S.S. (2-0) et (0-0), pour le titre de champion.

    Une double confrontation au parfum de revanche, les Gabésiens comme on le sait, ayant privé les « sang et or » du titre en 1939, l’année de la Coupe.
    Le match aller à Tunis, le 19 Avril 1942 au stade municipal, se déroule à sens unique en faveur des locaux.
    Un doublé de Klibi imité par Mabrouk Garbi et Taïeb permettent à l’Espérance de s’imposer largement (5-0) dans une rencontre arbitrée par Joubert assisté de Béchir Rahal et Moyor.
    A Gabès, le match retour disputé une semaine plus tard, le 26 Avril 1942, l’Espérance confirme son premier succès (2-0) et obtient son premier titre de champion avec douze victoires et quatre nuls en seize matches (37 buts pour, 7 contre) l’Espérance devient la première équipe arabo-musulmane à remporter un championnat sans concéder la moindre défaite.

    Ce sacre ouvrira une nouvelle fois la voie de la compétition maghrébine à l’Espérance qui retrouvera sue son chemin les Algériens du Club des Sportifs d’Oran.
    Le premier match à Tunis s’achève par un nul vierge malgré un match héroïque de Draoua. A Oran, le match retour s’achève par une déconvenue pour une Espérance privée de Laroussi qui cédera sous les coups de boutoirs des Algériens (1-5). La nouvelle de la déroute résonne comme orage où se mêlaient un sentiment de déception et de rage.

    Un vent de fronde souffle sur Bab Souika où les supporters « sang et or » expriment leur rancœur à l’égard du pouvoir policier qui a empêché Laroussi, gardien de but et gardien de la paix, d’effectuer le voyage avec ses coéquipiers.
    Le refus des responsables de la sécurité était un prélude au détournement par le chantage du grand gardien que l’on destinait à l’olympique de Tunis qui venait de naître.
    Par ses exploits en Tunisie et hors des frontières, l’Espérance avait gagné ses premiers galons de géant du football tunisien.

    Ainsi, dirigeants et joueurs furent solennellement reçus par Moncef Bey le 26 Juin 1942, une marque à laquelle n’avaient droit que les héros, à l’époque.
    Ceux-ci avaient pour noms :
    Laroussi, Ben Turkia, Taam, Anniba, Dougaz, Draoua, Soudani, Klibi, Zouhir, Taïeb Garbi, Mabrouk, Mouldi, Bransi, Mehiri Riahi.
    Ils s’entraînaient à l’époque au stade d’El Omrane, et leurs dirigeans tenaient les réunions du Bureau Directeur au 41 Rue de la Commission.

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