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    jaiden yugi
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    مُساهمة من طرف jaiden yugi الأحد سبتمبر 20, 2009 11:59 am

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    Après une année d’arrêt total de la compétition, l’Espérance s’attaque au critérium avec le même appétit et des ambitions intactes.
    Trois joueurs de couleurs, l’ancien Mabrouk et les nouveaux, Fradj et Karoui, admirablement complétés par Zouhir et Draoua, font un ravage chaque dimanche et placent l’Espérance en tête du classement dès la cinquième journée.
    Dès lors, son avance ne fit qu’augmenter jusqu’à la fin de la saison qu’elle achèvera en apothéose en remportant le derby face au Club Africain (2-0).

    L’Espérance retrouvera à nouveau la Coupe d’Afrique du Nord, mais toujours avec aussi peu de réussite.
    Cependant au delà du résultat, cette nouvelle aventure maghrébine va s’avérer historique dans la mesure où elle sera à l’origine du sigle officiel actuel du club, c’est à dire Espérance Sportive de Tunis.

    Depuis sa création, le club portait la dénomination d’« Espérance Sportive » tout court et le « T » de Tunis ne fut donc ajouté qu’en raison de cette participation en Coupe d’Afrique du Nord.
    Il s’agissait tout simplement pour les dirigeants « sang et or » d’offrir à leurs joueurs la possibilité de jouer à l’extérieur et donc d’effectuer le voyage.
    Or il y avait une concurrence entre l’Espérance Sportive (E.S) et l’Etoile Sportive du Sahel

    (E.S.S.) et c’était le second clubs par ordre alphabétique qui devait faire le déplacement alors que le premier recevrait un club algérois.

    Les Espérantistes utilisèrent donc l’astuce de compléter leur sigle par un « T » et bénéficièrent ainsi de l’agrément du voyage.
    En 1945, l’Espérance croit décrocher encore une fois la Coupe après avoir franchi aisément l’obstacle de la demi-finale en s’imposant aisément devant le Club Africain (3-0).

    Mais, face à l’Olympique de Tunis, l’équipe se présente en finale remaniée et mal préparée, Fredj jouait comme arrière et un inconnu, Chégouali évoluait au poste d’ailier. Et malgré la présence d’un joueur qui étonnera plus d’un connaisseur, Ben Battouche à peine descendu de son Aurès natal, l’Espérance ne put remédier à l’ouverture du score par l’Olympique (1-0). Pourtant, suite à une domination outrageuse, Mouldi bénéficiera d’un penalty à quelques secondes du coup de sifflet final.

    Le moment était pathétique, l’attaquant « sang et or » prend son temps et calmement rate son tir au but.
    Le spectre de la guerre s’éloignant de plus en plus, le championnat national est rétabli en 1946.

    Les vieux et glorieux noms d’antan tels l’Italia et Sporting sont oubliés et d’autres comme le Stade Gaulois se font petits.
    L’Espérance, elle, demeure un club de grand renom, un creuset de vedettes, un foyer de nationalisme et une école de civisme.

    Après un début de saison 1946-47 difficile qui avait vu Laroussi partir faire carrière à l’Olympique de Tunis et Ben Tifour s’affirmer comme un joueur hors-pair, l’Espérance revient au devant de la scène pour terminer deuxième (encore une fois) derrière le Club Africain et parvenir en finale.

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    Pourtant l’Espérance avait fait illusion pendant longtemps mais les espoirs se sont envolés en huit jours.
    D’abord en final de la Coupe, contre le Club Sportif de Hammam-Lif, où Ben Tifour pointera aux abonné absents passant à côté du match et perdant par magie toutes ses qualités de buteur.

    Ensuite, en championnat où le sacre passait obligatoirement par une victoire sur le Club Africain au bonheur duquel un nul était suffisant.
    Comme pour se racheter de sa finale ratée une semaine plus tôt, Ben Tifour réalise une partie époustouflante de brio face au Club Africain. Mais le vieux Milazzo, qui a été préféré au gardien habituel Gaston Taïeb, utilisé ce jour-là comme arrière gauche, se dressera comme un mur fac à Ben Tifour.

    Un tir extraordinaire de ce dernier et un arrêt miraculeux de Milazzo constitueront le tournant de la rencontre dont le nul vierge sacrera les clubistes champions de Tunisie.

    Un sacre qui se perpétuera la saison suivante toujours aux dépens de l’Espérance.
    En fait, depuis le retour à la compétition, au lendemain de la guerre, jusqu’à la fin des années quarante, l’équipe « sang et or » répondra toujours présent, même si la concrétisation n’était pas au bout de l’effort. Les différents lauréats étaient à chaque fois titillés, bousculés et à maintes reprises vaincus par une Espérance qui ne quittera jamais les premières loges.
    Une équipe magistralement menée par le maître à jouer Draoua, l’infranchissable Laroussi dans la cage, l’éternel jeune Mouldi en défense et « tête d’or » Mabrouk en attaque.

    Mais la guerre et le manque de compétition avaient malheureusement nui à ces joueurs de classe et hommes de tempérament.
    L’âge aidant, l’éclatante réussite du début des années quarante commençait hélas à disparaître et l’équipe dut se contenter des places d’honneur.

    Transposée dans le temps, elle aurait survolé les compétitions les plus dures maté les adversaires les plus indomptables et aurait donc pu étrenner un palmarès beaucoup plus impressionnant qu’il ne le fut.
    Mais tous ceux qui ont connu l’Espérance de près sont formels et unanimes pour affirmer que cette équipe a été le plus beau fleuron du football tunisien, la plus forte que l’Espérance ait jamais eue.

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