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    jaiden yugi
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    مُساهمة من طرف jaiden yugi الأحد سبتمبر 20, 2009 12:03 pm

    La nouvelle ère


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    En 1951-52, pendant la lutte nationale, un dirigeant de l’Espérance, Hassan Ben Zakour, est à l'origine de l’arrêt des compétitions.

    Le rajeunissement entamé en 1941 avec Moncef Klibi, Larbi Soudani et Taïeb Belhadj Ali devient inéluctable et s’accéléra avec l’incorporation des Sahbani, Jamal, Sâad, Jabnoun, Guiza, Kchouk,…

    L’apprentissage va cependant s’avérer difficile et 1949-50 sera une très mauvaise saison malgré la présence du grand Moncef Klibi. Des juniors appelés à la hâte, seul Guétif parviendra à tirer son épingle du jeu et deviendra un arrière sobre et efficace.
    Par contre ses jeunes partenaires pas encore aguerris, n’arriveront pas à soutenir la comparaison avec leurs adversaires chevronnés, Séhili de l’Etoile, Fanfan Cassar et Ali Zgouzi d’Hammam-Lif et autres Szego du Sfax Railway Sport.

    Le spectre de la relégation devenait de plus en plus menaçant à mesure que la compétition avançait. Mais au prix d’une fin de championnat dramatique, l’Espérance allait donner une nouvelle illustration de l’inestimable réserve d’énergie qui l’anime en assurant le maintien à une journée de la fin.

    En évitant ainsi la descente aux enfers, l’Espérance pouvait aborder le match de clôture contre l’U.S.T. en tout décontraction.

    Il n’en fallait pas plus pour attiser les rumeurs qui véhiculaient l’idée que certains dirigeants céderaient à la tentation de renflouer les caisses du club en laissant le gain de la rencontre à des « blancs » encore sous la menace de la descente.

    C’était méconnaître le Docteur Chedly Zouiten qui, après avoir mis à la porte les mécènes de l’U.S.T. venus monnayer les trois points de la victoire, avait réuni ses joueurs auxquels il a intimé l’ordre de jouer la victoire à tout prix, quitte à délaisser le beau jeu.

    Obéissant à leur président, les « sang et or » se montèrent sans pitié pour l’adversaire (6-0) et l’envoyèrent sans rémission en seconde division.

    Après une nouvelle années transitoire, un sang neuf est insufflé à l’Espérance, en 1951-52, et va remettre en selle l’équipe.
    Bennour, Nacouar, Mehrez Jelassi, Braïek et Béjaoui sont venus rejoindre Guétif jetant les bases d’une nouvelle grande équipe.

    Un technicien, issu du club, Hachemi Chérif revalorise l’entraînement qui devient plus rationnel tout en faisant preuve d’innovation tactique. Sans abandonner le sacro-saint carré magique (W-M), Hachemi Chérif sera le premier en Tunisie à instaurer la diagonale : les ailiers se repliaient pour défendre et les arrières montaient pour soutenir les offensives.

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    Bref, l’Espérance donnait une fois de plus la preuve de sa vitalité et de son génie.
    Et comme si cela ne suffisait pas elle était toujours prête à démontrer son patriotisme et à défendre la cause nationale.
    En effet, lors des événements survenus en 1951-52 pendant la lutte nationale, un dirigeant de l’Espérance, Hassan Ben Zakour, est à l'origine de l'arrêt des compétitions.

    Ce dernier trouvait que jouer au football en 1952 devenait indécent et il réunira d’autres dirigeants de club tels que El Asmi du Club Africain, Douagi de l’Avenir, Ben Darra du C.S. Hammam-Lif et Jilani Baccar de l’U.S.M. pour décréter l’arrêt des compétition malgré le refus de la Ligue.

    C’est donc à l’unanimité des dirigeants des clubs musulmans qu’a été décidée la suspension de toute activité pendant les deux années de la répression.

    La reprise de la compétition officielle n’aura lieu que lors de la saison 1953-54 et sera marquée par une domination sans partage du beylical Club Sportif d’Hammam-Lif et ce, jusqu’au lendemain de l’indépendance en 1956.

    Derrière cet ogre inamovible, l’Espérance surclassera tous les autres adversaires, sans pour autant s’avouer vaincue par un rival aux dimensions nord-africaines, voire européennes.

    Contre vents et marées, juge de lignes et arbitres, l’Espérance acculera souvent son rival à des duels, qui auraient du être des défaites, toujours avantageux aux professionnels de la Cour.

    Ceux-ci avaient pour nom, Abdelhafidh, Abdessalem et Zgouzi (Libyens), Krimou et Aissa (Algériens), Chabri, Vella, Savo, Compiano, Fanfan Cassar, Chiarenzo.

    L’Espérance saura même répondre à la tentative de CS Hammam-Lif, qui, las de la concurrence son rival, recrutera Moncef Klibi, Doualoul ainsi que Ben Tifour. Mais c’était sans compter avec la pépinière espérantiste qui permettra l’éclosion des Ouakaa, Néji, Guiza, Ben Ezzedine,… et avec l’arrivée des Baganda (Avant-Garde), Hadj Ali (USM Olympique), Aloui (Stade Populaire), Nahali (Onze Noirs), Harriga (JS Omrane), tous Espérantistes de cœurs, les « sang et or » vont repartir de plus belle à l’assaut du Club Beylical.

    L’Espérance continuera néanmoins à scruter les places de dauphins jusqu’au lendemain de l’indépendance et cette fameuse année 1957. Coiffé sur le poteau par le Stade Tunisien en championnat, l’Espérance finira deuxième, elle se rachètera en Coupe aux dépens de l’Etoile Sportive du Sahel (2-1).

    Un but au début de chaque mi-temps, Abderrahmane Ben Ezzedine (7’) et Hédi Feddou (49’), permettant à l’Espérance de contenir le retour des étoilés par Béji (62’) et de s’adjuger son premier titre depuis l’indépendance.

    La rencontre fut arbitrée par Bahri Ben Saïd. Les deux équipes alignèrent les formations suivantes :

    EST : Bennour, Youssef, Bouaziz, Naouar, Tasco, Nahali, Driss, Ben Ezzedine, Feddou, Néji, Mehrez (Entraîneur : Hachemi Chérif).

    ESS : Douik, Louati, Lamite, Nabli1, Jerbi, Béji, Nabli2, Boudhina, Mougou, Mekki, Mezzaz (Entraîneur : G. Berry).

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